VARHEGY › tout le quartier du château est classé et se distingue par de délicieuses maisons baroques peintes de couleurs vives, le long desquelles il fait bon de flâner. ravagés en 1849 puis à nouveau durant la seconde guerre mondiale, la colline et le château ne sont plus que ruines au sortir du conflit. il a fallut vingt ans pour que le lieu retrouve un aspect engageant. aujourd'hui, comme hier, on y bénéficie d'une vue panoramique sur pest d'un côté et sur les collines verdoyantes de buda de l'autre. un funiculaire a été installé afin de permettre de monter rapidement au sommet de la colline. en son centre, le palais royal qui accueille désormais deux musées : la galerie nationale hongroise, qui accueille des oeuvres d'artistes locaux depuis l'antiquité romaine, et le musée d'histoire de budapest qui retrace dans un désordre certain deux milles ans d'histoire de la ville.

HALASZBASTYA › le bastion forme un hommage aux pêcheurs chargés de défendre au moyen âge ce côté des remparts. ses sept tours symbolisent les sept tribus magyares fondatrices de la hongrie. le bastion tient à peu près la même fonction touristique que le sacré-coeur à paris : un point de vue pour la photo souvenir. un panorama à couper le souffle notamment une fois la nuit tombée alors que l'on peut observer le parlement s'illuminer sur l'autre rive. près du bastion des pêcheurs trône l'église mathias couverte de magnifique tuiles vernissées qui la rendent gaie. l'église domine la ville de son haut clocher ajouré.

GELLERT HEGY les autrichiens ont bâti cette forteresse en 1854 pour mieux surveiller les hongrois. pas de doute, c'était le bon choix, la vue d'en haut, deux cent trente-cinq mètres, est impressionnante. depuis 1947, s'y dresse la statue de la liberté, devenue l'un des symboles de budapest. du haut de ses quatorze mètres elle a de quoi impressionner. gigantesque et majestueuse, elle fait face au fleuve et dresse au dessus de sa tête une longue palme. cette statue commémore la libération de la ville par l'armée rouge.